GFCM:CAQ/2002/Inf.7





COMMISSION GÉNÉRALE DES PÊCHES
POUR LA MÉDITÉRRANÉE

COMITÉ DE L'AQUACULTURE

Troisième session

Saragosse (Espagne), 25-27 septembre 2002

ÉVOLUTION DE L'AQUACULTURE MÉDITÉRRANÉENNE DEPUIS LA DEUXIÈME SESSION DU COMITÉ POUR L'AQUACULTURE DE LA CGPM

INTRODUCTION

Ce document a pour but de mettre à jour les informations fournies aux deux premières sessions du Comité pour l'aquaculture de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée, en décrivant la progression de la production aquacole dans les bassins méditerranéen et de la mer Noire. Les statistiques présentées concernent la production des pays membres de la CGPM riverains de la Méditerranée et de la mer Noire, mais les chiffres incluent aussi la production d'eaux douces, la production aquacole de la côte atlantique française et espagnole et la production aquacole égyptienne de la mer Rouge. L'inclusion de ces chiffres s'explique par le fait que l'essentiel de la production de ces deux zones géographiques situées en dehors de la Méditerranée et de la mer Noire est écoulée sur les marchés intérieurs locaux.

Les statistiques présentées couvrent la période 1991-2000 et ont été dérivées de la base de données Fishstat de la FAO. Dans quelques cas, le Système d'information pour la promotion de l'aquaculture en Méditerranée (SIPAM) fournit aussi des statistiques pour 2001. Toutefois, comme les données régionales sont incomplètes, nous nous sommes limités à analyser les données de 2000, à partir de la base de données Fishstat de la FAO. En outre, il existe des différences entre les diverses bases de données qui devront être résolues dans un avenir proche.

LES TENDANCES GLOBALES DANS LA RÉGION

Les statistiques indiquent que la classification des pays producteurs a changé depuis 1998, l'Égypte étant désormais au premier rang, devant l'Espagne, la France et l'Italie. En Égypte, deux espèces sont responsables de l'augmentation de la production aquacole, le Tilapia du Nil (Oreochromis niloticus) et le mulet à grosse tête (Mugil cephalus), avec respectivement 157 000 tonnes et 80 500 tonnes produites en 2000. On notera que la production de ces deux espèces provient en majorité d'élevages d'eaux saumâtres. Plus de 88 pour cent de la production aquacole égyptienne provient des eaux intérieures et des eaux bordant le littoral oriental, le volume produit dans les eaux du littoral nord ou de la côte méditerranéenne étant de l'ordre de 42 000 tonnes.

De la même manière, la production aquacole de la France et de l'Espagne provient pour l'essentiel d'établissements d'élevage situés sur la côte atlantique. Dans le cas de la France, la production de l'Atlantique représentait environ 71 pour cent du total national en 2000, la principale espèce étant l'huître creuse du Pacifique (Crassostrea gigas), avec 123 500 tonnes. Durant la même année, la production aquacole de la côte atlantique espagnole représentait 89 pour cent de la production de ce pays. La principale espèce cultivée le long des côtes septentrionales et occidentales est la moule commune, Mytilus edulis, avec une production de l'ordre de 250 000 tonnes. La production méditerranéenne de la France et de l'Espagne en 2000 a été considérablement plus faible, représentant respectivement 9 pour cent et 1,3 pour cent du total, soit 24 200 tonnes et 41 tonnes. Le Tableau 1 montre le classement des trois premiers pays producteurs dans chaque zone géographique.

Globalement, l'aquaculture connaît une progression régulière depuis quelques années. La production aquacole totale de la région a atteint 1 350 500 tonnes en 2000 (Tableau 2), soit une augmentation d'environ 49% par rapport aux 907 700 tonnes enregistrées en 1996. Ceci correspond à un taux de croissance annuel moyen de 10,4 pour cent pour cette période. Le groupe d'espèces qui a observé la croissance la plus rapide est celui des poissons marins, passés de 87 000 tonnes en 1996 à 251 600 tonnes en 2000, ce qui représente une augmentation annuelle moyenne de 30,4 pour cent (Tableau 4). Les mollusques, principal groupe en terme du volume produit, sont passés au cours de la même période de 549 800 tonnes à 627 100 tonnes, soit une croissance annuelle moyenne de 3,3 pour cent, légèrement supérieure à celle des années précédentes (Tableau 4).

La valeur totale de la production en 2000 était d'environ 2 780 millions de dollars EU, soit 795 millions de dollars EU de plus que la valeur cumulée de 1996 (Tableau 3). Cette augmentation correspond à un taux de croissance annuel moyen de 8,8 pour cent. Du point de vue de la contribution à l'économie du secteur aquacole, les poissons marins sont au premier rang, avec 1 180 millions de dollars EU (587 millions de dollars EU en 1996), un changement par rapport à 1996 où les mollusques détenaient la première place.

TENDANCES DE LA PRODUCTION DE L'AQUACULTURE EN EAUX SAUMÂTRES ET DE LA MARICULTURE EN MÉDITÉRRANÉE

Si l'on considère uniquement la production de la mariculture et des eaux saumâtres dans la Méditerranée et la mer Noire, la production totale a augmenté d'environ 128 300 tonnes, passant de 230 000 tonnes en 1996 à 358 300 tonnes en 2000 (Tableau 1). Ces chiffres correspondent à un taux de croissance annuel moyen de 11,7 pour cent, contre 9,2 pour cent durant la période 1994-1998, selon ce qui a été indiqué à la deuxième session du Comité pour l'aquaculture. Cette augmentation était principalement due aux poissons marins, passés de 63 400 tonnes en 1996 à 174 200 tonnes en 2000, soit une croissance annuelle moyenne de 28,8 pour cent. Les mollusques demeurent le groupe principal pour la production, avec près de 180 000 tonnes, même si les dernières statistiques sont probablement inférieures à la réalité, en particulier dans le cas de l'Italie.

La valeur de la production de la mariculture et des eaux saumâtres dans la Méditérranée et la mer Noire était de l'ordre de 1 066 millions de dollars EU en 2000, contre 719 millions de dollars EU en 1996. Là encore, la plus forte influence a été celle des poissons marins, qui sont restés de loin le premier groupe économique d'espèces aquacoles dans la région, avec plus de 810 millions de dollars EU, soit une croissance annuelle moyenne de 10,4 pour cent, en baisse par rapport aux 16,3 pour cent signalés pour la période 1994-1998.

L'évolution de la production et des groupes d'espèces n'a pas été homogène dans les pays membres de la CGPM. La production aquacole, incluant la production des eaux douces et de l'Atlantique, a connu une croissance négative dans certains pays, comme l'Albanie, l'Algérie, la Bulgarie, la France, le Maroc et la Roumanie qui ont tous affiché une tendance moyenne négative durant la période 1996-2000. Dans le cas de l'Albanie, où le taux de croissance annuel moyen a été de -1,3 pour cent, la performance négative la plus élevée a été enregistrée en 1997. Par la suite, la production a augmenté progressivement, à un rythme annuel moyen de près de 47 pour cent. La situation est restée difficile en Bulgarie comme en Roumanie, où la production a peu à peu reculé par rapport aux volumes enregistrés à la fin des années 80 et au début des années 90. Parmi les pays qui ont un secteur aquacole relativement peu important, comme Chypre, le Liban, Malte et la Syrie, qui ont fait preuve d'une activité considérable pendant la période 1994-1998, seule Chypre a poursuivi sa tendance à la hausse, avec une croissance annuelle moyenne de 24,3 pour cent sur les cinq ans considérés.

Cependant, ces dernières années, la croissance globale du secteur a été propulsée, dans l'ordre par l'Égypte, la Turquie, la Croatie et la Grèce. Les taux de croissance annuels moyens sont restés relativement élevés dans ces pays, avec plus de 45 pour cent en Égypte, environ 24 pour cent en Turquie, 23 pour cent en Croatie et 19 pour cent en Grèce. L'Italie, qui est parmi les premiers producteurs de la région, a enregistré une augmentation de 3,4 pour cent, alors que la production de la France diminuait de 1,6 pour cent. Par rapport aux résultats présentés durant la deuxième session du Comité pour l'aquaculture en 2000, le secteur a d'une manière générale connu une croissance plus rapide.

Si l'on examine la production aquacole des eaux marines et saumâtres de la Méditerranée et de la mer Noire, l'Italie reste de loin le premier pays producteur, avec un volume de l'ordre de 168 000 tonnes enregistré en 2000, ce qui représente un taux de croissance moyen de 5,3 pour cent par an depuis 1996. Les pays de la région peuvent être divisés en gros en quatre groupes. Le premier groupe inclut les pays qui ne déclarent aucune production en eaux marines et saumâtres, à savoir le Liban, la Libye, la Roumanie et la Syrie. Le deuxième groupe contribue des quantités limitées (moins de 100 tonnes par pays) et inclut l'Albanie, l'Algérie, la Bulgarie, le Maroc, l'Espagne et la Tunisie. Un troisième groupe, rassemblant les pays dont la production est comprise entre 1000 et 4000 tonnes, comprend la Croatie, Chypre, Israël et Malte. Dans les trois premiers pays de ce dernier groupe, la croissance du secteur a été rapide, les taux annuels moyens s'échelonnant entre 30 et 60 pour cent. Malte semble avoir atteint un plateau. Le quatrième et dernier groupe, formé des pays dont la production est supérieure à 10 000 tonnes, inclut l'Égypte, la France, la Grèce, l'Italie et la Turquie. Dans ce dernier groupe, seules l'Égypte, la Turquie et la Grèce ont connu une croissance rapide durant la période 1996-2000 (53,3 pour cent, 23,7 pour cent et 20,4 pour cent respectivement).

TENDANCES DE LA PRODUCTION, PAR GROUPES D'ESPÈCES

Le tableau 5 récapitule les quinze premières espèces produites par tous les pays membres de la CGPM (production de l'Atlantique et de la mer Rouge comprise), contribuant pour 96 pour cent à la production totale de 1 350 500 tonnes. Les trois premières espèces marines sont la moule commune, la moule méditerranéenne (Mytilus galloprovincialis) et l'huître creuse du Pacifique. La mytiliculture a continué à progresser à un rythme régulier, mais relativement lent (taux annuels allant de 2,5 à 6,4 pour cent suivant l'espèce). Dans le cas de l'huître creuse du Pacifique, la production a quelque peu reculé. En 2000, le clam japonais (Ruditapes philippinarum) était classé neuvième sur la liste, et plus de 95 pour cent de la production provenait de l'Italie. Dans le secteur de la production des eaux saumâtres et de la mariculture, la progression la plus évidente concerne la dorade royale (Sparus aurata), les serranidés (Dicentrarchus spp.) et le mulet à grosse tête. En 2000, on a signalé une production de dorade royale supérieure à 85 000 tonnes, ce qui correspond à un taux de croissance annuel moyen de 27,1 pour cent pour la période 1996-2000, la Grèce assurant 45 pour cent de la production totale, soit 38 500 tonnes. Dans le cas du bar européen, en 2000 la production dépassait 52 000 tonnes, soit un taux de croissance annuel moyen de 25,9 pour cent pour la période 1996-2000, la Grèce s'adjugeant la part du lion (51 pour cent) avec un volume de 26 300 tonnes. En outre, d'après la base de données Fishstat de la FAO, un volume additionnel de 17 900 tonnes de Dicentrarchus spp (probablement bar européen) a été produit en 2000 par la Turquie. Ce type d'élevage connaît depuis quelques années une expansion rapide dans ce pays, où le taux de croissance annuel moyen a été de 36,1 pour cent durant la période 1996-2000. En outre, la progression de la production de M. cephalus mérite d'être notée, principalement en Égypte, pays où l'élevage de cette espèce semble s'être développé plus rapidement que celui du bar européen et de la dorade royale. En 2000, la production égyptienne de mulet à grosse tête représentait 66 pour cent de la production totale de cette espèce.

En ce qui concerne les espèces marines de remplacement, la situation n'a guère évolué ces dernières années. Les essais conduits pour identifier de nouvelles espèces de poissons marins se poursuivent dans la plupart des pays, mais on n'a trouvé aucun remplacement pour les deux principales espèces (dorade et bar) qui ont pâti d'une forte baisse de prix due à l'augmentation rapide de la production. Beaucoup d'essais ont été centrés sur les sparidés, mais il y a peu de chances pour que ces poissons puissent être considérés comme des remplacements d'un point de vue commercial. Parmi les diverses espèces faisant l'objet de recherches, on dispose de données concernant la production de sar à museau pointu Puntazzo puntazzo, dont l'Italie a produit 400 tonnes en 2000 et Chypre 52 tonnes.

Il convient de mentionner, à ce stade, la culture du thon rouge (Thunnus thynnus), pratiquée depuis peu en Méditerranée. Ce type d'élevage a décollé en Croatie, en Espagne, en Italie, à Malte, au Maroc et en Turquie et repose sur la capture de poissons sauvages. Les thons sont élevés en pleine mer, dans de grandes cages flottantes. Pour les repeuplements, on utilise des tailles variables, depuis les petits poissons d'environ 10 kilos jusqu'aux grands spécimens de plusieurs centaines de kilos, suivant la période. L'élevage de thons en Méditerranée est en expansion et la production a été estimée à plus de 11 000 tonnes en 2001.

En ce qui concerne les espèces d'eau douce, le Tilapia du Nil était la première de la liste en 2000, les statistiques de la FAO faisant état d'une production de 157 400 tonnes provenant à 100 pour cent de l'Égypte. La croissance de ce type d'aquaculture a été rapide et l'Égypte a triplé sa production depuis 1998. Les autres pays ayant une importante production d'espèces de tilapias sont Israël et la République arabe syrienne, qui ont obtenu une production additionnelle combinée de 10 000 tonnes pendant la même année, dont 73 pour cent provenant d'Israël. La truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss) était la deuxième espèce d'eau douce, avec une production totale de 123 300 tonnes, dont l'Italie, la France et l'Espagne se partageaient, dans l'ordre, 72 pour cent. La croissance annuelle de ce secteur est légèrement négative (- 0,9 pour cent) depuis quelques années, très probablement en raison de l'effondrement des prix du marché et des coûts de production élevés. Parmi les autres espèces d'eau douce, la carpe herbivore (Ctenopharyngodon idellus) est celle qui a connu la croissance la plus rapide durant les années considérées. L'essentiel de la production provenait de l'Égypte, avec 66 200 tonnes en 2000, soit un taux de croissance annuel moyen de l'ordre de 135 pour cent.

CONTRIBUTION, EN VALEUR, DES PRINCIPALES ESPÈCES

La contribution économique des différentes espèces au secteur demeure très variable. Le tableau 6 présente les 15 premières espèces signalées en 2000 qui représentaient ensemble près de 93 pour cent de la valeur totale de la production aquacole. Si l'on considère seulement la Méditerranée et la mer Noire, sans les espèces d'eaux douces, les deux principales espèces étaient la dorade royale et le bar européen, avec 407 millions de dollars EU et 294 millions de dollars EU chacune. Ces deux espèces représentaient ensemble plus de 25 pour cent de la valeur totale de la production aquacole en 2000. Le taux de croissance annuel moyen, en valeur, de ces deux espèces a été de 12,5 pour cent, pour un taux de croissance moyen de la production de 26,5 pour cent, ce qui reflète une chute des prix principalement due à l'augmentation de l'offre. Cette situation demeure la principale préoccupation des éleveurs en Méditerranée. Le mulet à grosse tête occupait la deuxième place, avec une valeur proche de 300 millions de dollars EU.

Les palourdes, les moules et les huîtres sont trois autres espèces marines importantes, avec une valeur totale de l'ordre de 522 millions de dollars EU en 2000. Dans le cas des moules, l'augmentation moyenne en valeur a été plus basse qu'en volume, ce qui témoigne d'une difficulté croissante à absorber la production sur les principaux marchés. Il n'en a pas été ainsi pour le clam japonais pour lequel la demande du marché continue de progresser. Les autres espèces marines inscrites sur la liste des quinze premières espèces, en valeur, sont les poissons type thon (Scombroides) et le turbot (Psetta maxima).

Dans le secteur de l'aquaculture d'eau douce, cinq espèces figuraient sur la liste des 15 premières espèces, avec une contribution supérieure à 812 millions de dollars en 2000. Dans cette catégorie, le Tilapia du Nil était la principale espèce (272 millions de dollars EU) devant la truite arc-en-ciel (255 millions de dollars EU). La carpe herbivore est une autre espèce importante, avec une contribution de 117 millions de dollars EU en 2000, suivie des saumonidés (salmo spp.) et de la carpe commune (respectivement 86 millions de dollars EU et 80 millions de dollars EU). Les espèces d'eau douce qui ont connu la croissance annuelle moyenne la plus rapide pendant la période 1996-2000, en valeur et en termes de contribution aux économies locales, sont la carpe herbivore (plus de 144 pour cent), suivie du Tilapia du Nil (environ 53 pour cent). La production et la contribution économique de la carpe commune ont considérablement baissé durant la période considérée.

CONCLUSION

En résumé, la production aquacole de la région a augmenté depuis la deuxième session du Comité pour l'aquaculture de la CGPM, de même que la contribution de ce secteur aux économies nationales. Le secteur est cependant encore confronté à un certain nombre de difficultés liées à l'évolution des marchés, à la disponibilité de sites d'aquaculture et d'intrants (principalement _ufs de poisson), aux maladies, à la planification, aux infrastructures et aux ressources humaines. Une collaboration entre les pays membres est indispensable pour résoudre ces problèmes, de nature multidisciplinaire et à l'évidence liée, qui ont fait l'objet d'une discussion approfondie lors de la Consultation sur l'Application de l'Article 9 du Code de conduite pour une pêche responsable de la FAO dans la région méditerranéenne.

Tableau 1. Production aquacole, par zone - Classement des trois premiers pays (en tonnes).

Zone

1996

1997

1998

1999

2000

CAM 91-00(1)

CAM 96-00

Classement

Pays

Production 2000

Aquaculture en eaux saumâtres
Aquaculture d'eau douce
Mariculture

149 704
233 706
524 278

164 592
234 650
542 220

236 227
236 536
628 803

306 950
253 235
660 989

427 256
262 185
661 081

15,2
2,8
4,1

30,0
2,9
6,0

     

Afrique - eaux intérieures

70 135

67 316

126 296

211 085

300 093

19,5

43,8

1
2
3
--

Égypte
Maroc
Tunisie
Autres (2)

297 935
985
834
339

Asie - eaux intérieures

41 624

49 972

57 677

60 584

67 844

12,8

13,0

1
2
3
--

Turquie
Israël
République
arabe syrienne
Autres (3)

43 385
17 184
6 797
478

Atlantique - Centre Est

120

276

202

196

177

-2,3

10,2

1

Maroc

177

Atlantique - Nord-Est

399 987

403 453

466 497

475 611

468 051

2,6

4,0

1
2
3

Espagne
France
Maroc

278 585
189 456
10

Europe - eaux intérieures

165 828

173 558

161 128

155 070

156 086

0,2

-1,5

1
2
3
--

France
Italie
Espagne
Autres (4)

54 078
48 750
33 545
19 713

Méditerranée/mer Noire

229 994

246 887

289 766

318 628

358 271

8,2

11,7

1
2
3
--

Italie
Grèce
Turquie
Autres (5)

167 775
77 033
35 646
77 817

(1): Taux de croissance annuel moyen.
(2): Algérie et Jamahiriya arabe libyenne.
(3): Liban et Chypre.
(4): Roumanie, Bulgarie, Croatie, Grèce et Albanie.
(5): Égypte, France, Croatie, Chypre, Malte, Tunisie, Maroc, Albanie, Espagne, Algérie et Bulgarie.
(Sources: FAO Fishstat - Version 2.3).

Tableau 2. Production aquacole dans les pays membres de la CGPM - inclut la production des eaux douces et de la côte atlantique (en tonnes).

Pays

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

CAM(1)
91-00

CAM
96-00

Albanie

859

397

389

395

340

323

97

124

310

307

-10,8

-1,3

Algérie

150

147

300

389

369

322

322

283

250

275

7,0

-3,9

Bulgarie

7 798

8 132

7 897

6 100

4 615

4 727

5 437

4 252

7 780

3 654

-8,1

-6,2

Croatie

--

6 802

4 603

4 941

4 007

2 889

3 510

5 958

6 228

6 674

-0,2(2)

23,3

Chypre

127

155

259

291

452

787

969

1 178

1 422

1 878

34,9

24,3

Égypte

61 617

63 895

54 100

56 603

61 815

75 837

73 454

139 389

226 276

340 093

20,9

45,5

France

245 094

250 254

277 323

280 954

280 786

285 526

287 243

267 855

264 850

267 767

1,0

-1,6

Grèce

12 615

20 306

32 578

33 182

32 644

39 852

48 838

59 926

79 474

79 879

22,8

19,0

Israël

15 102

12 211

13 604

14 984

16 180

17 553

18 264

18 556

18 777

20 098

3,2

3,4

Italie

175 193

170 377

166 320

176 421

214 725

189 373

195 719

208 625

210 368

216 525

2,4

3,4

Liban

80

130

180

200

300

350

300

400

300

400

19,6

3,4

Jamahiriya arabe libyenne

70

80

80

90

100

100

100

100

100

100

4,0

0,0

Malte

200

500

650

904

904

1 552

1 800

1 950

2 002

1 746

27,2

3,0

Maroc

659

741

1 193

1 463

2 072

2 057

2 184

2 104

2 720

1 847

12,1

-2,7

Roumanie

29 530

24 620

21 100

20 400

19 830

13 900

11 168

9 614

8 998

9 727

-11,6

-8,5

Espagne

224 971

168 759

126 130

177 940

223 965

231 633

239 136

315 477

321 145

312 171

3,7

7,7

République arabe syrienne

3 169

5 116

4 635

4 521

5 857

6 355

5 596

7 233

6 079

6 797

8,8

1,7

Tunisie

778

859

795

1 137

960

1 351

1 875

1 842

1 095

1 553

8,0

3,5

Turquie

7 835

9 085

12 438

15 998

21 607

33 201

45 450

56 700

63 000

79 031

29,3

24,2

TOTAL

785 847

742 566

724 574

796 913

891 528

907 688

941 462

1 101 566

1 221 174

1 350 522

6,2

10,4

(1): Taux de croissance annuel moyen
(2): CAM de 1992 à 2000.
(Sources: FAO Fishstat - Version 2.3).

Tableau 3. Valeur de la production aquacole, par pays - Inclut la production des eaux douces et de la côte atlantique (en milliers de dollars EU).

Pays

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

CAM(1)
91-00

CAM
96-00

Albanie

670

348

358

344

251

276

223

195

540

478

-3,7

14,7

Algérie

505

363

722

960

971

860

860

794

678

734

4,2

-3,9

Bulgarie

20 725

21 624

21 004

16 350

12 374

13 147

14 858

11 066

17 025

7 335

-10,9

-13,6

Croatie

--

22 799

12 874

13 700

12 472

8 963

11 303

23 037

23 481

26 487

1,9(2)

31,1

Chypre

1 803

1 888

2 868

3 108

4 467

7 512

8 173

9 013

9 574

10 304

21,4

8,2

Égypte

107 174

107 273

93 526

103 432

104 994

145 411

165 871

327 263

447 146

815 046

25,3

53,9

France

496 843

563 360

571 546

640 551

663 275

600 231

627 096

560 758

488 633

433 873

-1,5

-7,8

Grèce

94 970

177 196

150 605

119 720

157 307

235 864

246 589

274 997

324 490

287 018

13,1

5,0

Israël

40 391

32 418

37 193

40 214

48 906

52 470

63 415

64 386

69 866

76 393

7,3

9,8

Italie

372 040

381 872

345 284

351 019

419 288

394 937

397 984

449 366

365 101

455 774

2,3

3,6

Liban

280

488

720

1 000

1 500

1 750

1 500

2 000

900

1 200

17,6

-9,0

Jamahiriya arabe
libyenne

84

120

120

135

150

150

150

150

150

150

6,7

0,0

Malte

1 600

4 500

5 850

8 127

8 127

10 119

10 336

10 560

8 509

5 011

13,5

-16,1

Maroc

6 290

6 958

9 744

11 014

12 254

11 754

7 793

7 574

8 173

4 831

-2,9

-19,9

Roumanie

77 102

69 118

53 110

51 369

47 982

35 130

16 572

15 783

16 544

15 637

-16,2

-18,3

Espagne

345 539

216 485

163 285

203 418

250 015

250 131

247 943

307 611

345 584

382 392

1,1

11,2

République arabe
syrienne

14 680

23 698

21 467

21 645

26 912

28 986

25 892

32 876

28 079

32 090

9,1

2,6

Tunisie

3 879

7 210

5 951

7 548

5 454

6 826

9 489

8 846

4 306

7 107

7,0

1,0

Turquie

48 920

54 412

67 578

106 962

127 197

182 569

227 960

280 745

306 408

219 775

18,2

4,7

TOTAL

1 633 495

1 692 130

1 563 805

1 700 616

1 903 896

1 987 086

2 084 007

2 387 020

2 465 187

2 781 635

6,1

8,8

(1): Taux de croissance annuel moyen
(2): CAM, de 1992 à 2000.
(Sources: FAO Fishstat - Version 2.3).

Tableau 4. Production (en tonnes) et valeur (en milliers de dollars EU) des principaux groupes d'espèces - Inclut la production des eaux douces et de la côte atlantique

Production (en tonnes)

Groupes d'espèces

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

CAM(1)
91-00

CAM
96-00

Mollusques

521 459

461 828

440 257

496 534

566 595

549 783

554 337

633 560

642 778

627 054

2,1

3,3

Poissons d'eau douce

120 735

122 700

109 008

109 967

104 406

109 200

107 742

156 297

233 235

292 398

10,3

27,9

Poissons marins

25 655

33 701

42 921

52 317

68 408

86 987

99 373

136 818

176 442

251 639

28,9

30,4

Poissons diadromes

110 593

119 045

127 059

132 758

146 746

156 073

174 253

171 266

165 414

176 130

5,3

3,1

Plantes aquatiques

5 053

5 052

5 070

5 087

5 100

5 062

5 062

3 060

3 020

3 020

-5,6

-12,1

Crustacés

2 352

240

259

250

273

583

695

565

282

281

-21,0

-16,7

Animaux aquatiques

0

<0.5

<0.5

<0.5

<0.5

<0.5

0

0

3

0

--

--

TOTAL

785 847

742 566

724 574

796 913

891 528

907 688

941 462

1 101 566

1 221 174

1 350 522

6,2

10,4

Valeur (en milliers de dollars EU)

Groupes d'espèces

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

CAM(1)
91-00

CAM
96-00

Poissons marins

242 602

351 270

335 220

365 848

460 392

587 241

644 030

865 037

962 988

1 179 866

19,2

19,1

Mollusques

682 110

649 266

573 538

682 204

801 433

660 938

630 348

658 289

641 684

662 247

-0,3

0,0

Poissons d'eau douce

262 680

269 296

239 107

244 202

221 530

242 867

233 099

321 693

414 675

537 747

8,3

22,0

Poissons diadromes

403 185

416 659

411 306

403 363

414 375

475 970

557 066

522 823

433 368

388 866

-0,4

-4,9

Plantes aquatiques

2 432

2 450

1 907

1 868

1 848

9 724

8 823

10 371

8 713

10 045

17,1

0,8

Crustacés

40 484

3 189

2 728

3 130

4 317

10 348

10 640

8 804

3 750

2 864

-25,5

-27,5

Animaux aquatiques

--

<0.5

<0.5

<0.5

<0.5

<0.5

--

--

9

--

--

--

TOTAL

1 633 493

1 692 130

1 563 806

1 700 615

1 903 895

1 987 088

2 084 006

2 387 017

2 465 187

2 781 635

6,1

8,8

(1): Taux de croissance annuel moyen.
(Sources: FAO Fishstat - Version 2.3).

Tableau 5. Quinze premières espèces aquacoles, en termes de production, en 2000 - Inclut la production des eaux douces et de la côte atlantique (en tonnes).

Espèces

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

CAM(1)
91-00

CAM
96-00

Moule commune
(Mytilus edulis)

241 003

186 333

146 461

191 100

231 444

238 424

241 143

311 862

313 569

305 730

2,7

6,4

Tilapia du Nil
(Oreochromis niloticus)

22 156

21 505

19 857

25 214

21 969

27 854

30 416

52 755

103 988

157 425

24,3

54,2

Huître creuse du Pacifique
(Crassostrea gigas)

130 288

133 511

144 898

147 123

145 388

150 829

148 378

137 446

137 876

134 259

0,3

-2,9

Truite arc-en-ciel
(Oncorhynchus mykiss)

96 991

103 894

111 404

116 560

124 351

127 762

135 272

127 212

117 269

123 267

2,7

-0,9

Moule méditerranéenne
(Mytilus galloprovincialis)

112 820

105 232

112 387

103 392

110 936

104 768

106 592

118 435

121 730

115 519

0,3

2,5

Mulet à grosse tête
(Mugil cephalus)

11 182

11 827

10 952

12 290

19 255

25 230

21 461

33 639

48 168

86 001

25,4

35,9

Dorade royale
(Sparus aurata)

6 152

9 284

12 737

20 125

24 029

32 658

40 669

53 100

65 747

85 235

33,9

27,1

Carpe herbivore
(Ctenopharyngodon idellus)

9 648

9 685

4 636

4 150

2 867

3 216

16 154

39 043

52 876

67 614

24,2

114,1

Clam japonais
(Ruditapes philippinarum)

27 116

26 740

24 000

40 000

60 000

40 385

40 140

49 630

51 826

55 737

8,3

8,4

Bar européen
(Dicentrarchus labrax)

5 864

9 317

13 557

14 689

19 180

20 715

26 970

34 548

40 635

52 091

27,5

25,9

Truites nca
(Salmo spp)

4 146

6 271

6 848

6 977

12 689

18 511

28 505

34 640

38 580

44 543

30,2

24,5

Carpe commune
(Cyprinus carpio)

53 111

60 050

50 801

46 861

48 622

49 272

34 393

39 049

49 200

39 646

-3,2

-5,3

Serranidés nca
(Dicentrarchus spp)

777

808

3 158

2 229

2 773

5 210

6 300

8 660

12 000

17 877

41,7

36,1

Tilapias nca
(Oreochromis spp)

6 383

4 494

5 245

6 622

7 070

7 987

7 107

8 068

7 475

9 685

4,7

4,9

Huître plate européenne
(Ostrea edulis)

3 039

3 644

2 709

3 740

4 896

5 154

4 929

4 911

5 408

5 453

6,7

1,4

TOTAL PARTIEL

730 676

692 595

669 650

741 072

835 469

857 975

888 429

1 052 998

1 166 347

1 300 082

6,6

10,9

Autres (94 entrées)

55 171

49 971

54 924

55 841

56 059

49 713

53 033

48 568

54 827

50 440

-1,0

0,4

TOTAL

785 847

742 566

724 574

796 913

891 528

907 688

941 462

1 101 566

1 221 174

1 350 522

6,2

10,4

(1): Taux de croissance annuel moyen.
(Sources: FAO Fishstat - Version 2.3).

Tableau 6. Quinze premières espèces aquacoles, en valeur, en 2000 - Inclut la production des eaux douces et de la côte atlantique (en milliers de dollars EU).

Espèce

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

CAM(1)
91-00

CAM
96-00

Dorade royale
(Sparus aurata)

82 537

119 830

115 540

159 415

192 793

272 996

287 846

362 075

375 653

407 151

19,4

10,5

Mulet à grosse tête
(Mugil cephalus)

33 791

38 392

36 331

39 866

51 914

67 808

68 265

103 911

137 751

299 064

27,4

44,9

Bar européen
(Dicentrarchus labrax)

99 503

159 925

136 068

124 120

160 154

169 925

197 633

257 084

257 421

294 606

12,8

14,7

Tilapia du Nil
(Oreochromis niloticus)

42 983

39 354

36 736

45 385

37 347

49 135

62 596

111 672

177 638

272 184

22,8

53,4

Truite arc-en-ciel
(Oncorhynchus mykiss)

302 048

306 984

315 660

287 317

293 213

335 968

383 843

344 406

248 010

255 730

-1,8

-6,6

Huître creuse du Pacifique
(Crassostrea gigas)

260 826

296 174

287 957

314 385

339 385

261 929

243 248

228 169

231 286

202 233

-2,8

-6,3

Clam japonais
(Ruditapes philippinarum)

70 198

65 379

45 864

99 360

147 360

105 050

95 046

120 372

107 756

164 292

9,9

11,8

Moule commune
(Mytilus edulis)

203 352

140 317

102 985

117 545

145 665

141 737

135 730

152 995

145 671

155 726

-2,9

2,4

Carpe herbivore
(Ctenopharyngodon idellus)

12 946

13 211

7 184

6 980

4 467

5 588

24 205

57 993

79 147

117 299

27,7

114,0

Truites nca
(Salmo spp)

21 974

31 355

25 475

38 722

49 106

69 789

99 780

114 314

133 873

86 873

16,5

5,6

Carpe commune
(Cyprinus carpio)

108 200

123 814

105 544

101 711

101 875

110 618

86 747

94 056

98 666

80 389

-3,2

-7,7

Moule méditerranéenne
(Mytilus galloprovincialis)

81 535

85 200

76 755

69 921

76 445

77 181

72 039

82 574

77 964

74 039

-1,1

-1,0

Serranidés nca
(Dicentrarchus spp)

9 324

9 696

29 369

19 125

27 813

47 880

56 700

77 074

92 640

73 832

25,8

11,4

Poissons type thon nca
(Scombridei)

208

247

247

--

195

1 078

--

29 385

50 190

57 071

86,6

169,7

Turbot
(Psetta maxima)

12 627

17 719

14 410

20 503

25 755

23 603

24 779

25 118

32 264

35 823

12,3

11,0

TOTAL PARTIEL

1 342 052

1 447 597

1 336 125

1 444 355

1 653 487

1 740 285

1 838 457

2 161 198

2 245 930

2 576 312

7,5

10,3

Autres (94 entrées)

291 443

244 533

227 683

256 260

250 407

246 802

245 551

225 822

219 258

205 324

-3,8

-4,5

TOTAL

1 633 495

1 692 130

1 563 808

1 700 615

1 903 894

1 987 087

2 084 008

2 387 020

2 465 187

2 781 636

6,1

8.8

(1): Taux de croissance annuel moyen.
(Sources: FAO Fishstat - Version 2.3).